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  • lundi 25 septembre 2017

    Tadjikistan

    Drapeau

    Forme de l'Etat : République

    Capitale : Douchanbé

    Population : 8 330 946

    Monnaie : Somoni

    Du 10 septembre au 24 septembre 2017

    Nous passons le poste kirghize pratiquement sans problème, enfin presque... Laurent ne trouve aucun justificatif de la taxe environnementale, il est persuadé de l'avoir payé en entrant ce qui est possible car c'est une taxe payable à ce moment là, il refuse de régler à la sortie. Cela dure depuis un long moment avec le douanier, puis ce dernier me demande confirmation. "Si mon mari vous le dit c'est que c'est vrai"! Je n'allais tout de même pas lui dire que je n'en savais rien. Moi à l'entrée on me chantait du Zaz. Il nous laissera passer sans rien payé. Tu es vraiment certain Laurent de l'avoir payé? Je crois oui...


    Le passage frontière du coté Tadjikistan a été incroyable, nous cherchions presque la caméra cachée.
    Guichet 1, passeports coup de tampon, cool c'est rapide.
    Guichet 2, il faut passer notre véhicule à la décontamination. Pschitt pschitt sur le devant des roues et 120 somoni en moins dans notre portefeuille.


    Guichet 3, un douanier couché sur son lit dans un espèce de shelter nous reçoit toujours avachi, jette un oeil sur nos passeports et demande 10$. Pas de reçu, pas de dollars dit Laurent, nous réussissons à récupérer nos passeports sans rien payer.
    Guichet 4 un douanier gribouille sur un papier 10$ tout en préparant sa tambouille. Pas de reçu, pas de dollars, c'est du racket dit Laurent qui commence à bouillir. J'avais gardé nos passeports en main du coup on avance au dernier poste.
    Guichet 5, un autre douanier dit c'est obligatoire permis d'importation. Mais bizarrement les 25$ réels frais de la taxe se sont transformés en 35$. Laurent s'énerve et ne veut rien payé! Le douanier n°4 nous rejoint en montrant son arme en disant que sinon on retourne au Kirghizistan. Laurent voit rouge, cela n'est rien de le dire. Vas y tire pan pan... J'ai un visa je rentre au Tadjikistan!
    Le dernier douanier dit que le document d'importation est obligatoire et cela est vrai mais pas à 35$. Je lui dit que nous voulons bien payer mais le bon prix et l'informe que je téléphone à notre ambassade pour connaitre le tarif. Coup de bluff je n'ai aucune carte sim dans mon téléphone.
    Enfin tout fini bien, nous payons 25$ de taxe légale (enfin je crois) pour le véhicule et enfin nous repartons.
    Mais quelle est cette veine sur la tempe de Laurent qui sautille? Nous avons quand même eu droit à un Welcome to Tadjikistan. 
    Nous rencontrerons plus tard un jeune qui lui a fini par leurs céder 40$. Je me demande si ce jeune n'est pas l'acteur William Lebghil qui jouait Slimane dans Soda, nous nous sommes croisés à plusieurs reprise mais cela m'est revenu beaucoup plus tard.


    Nous nous émerveillons devant le paysage, les marmottes nous accueillent avec de long sifflement.


    De l'autre coté du grillage c'est la chine. Oh le portail est ouvert, c'est un appel du pays du soleil levant. A votre avis avons nous résisté à l'envie de mettre nos roues de l'autre coté???
    Oh que oui, nous avons résisté, nous avons eu bien assez d'émotions pour aujourd'hui.



    Nous décidons de nous arrêter au bord du lac Karakul 3900 m d'altitude et finirons par dormir ici, bercés par le vent et enfouis sous les couvertures.



    Il a fait très froid pendant la nuit.


    Au village nous ferons le plein d'eau. On se reliera pour remplir les bidons du papy, le souffle nous manque. Fare-night aura droit à sa première visite.




    Nous passerons l'Akbaital Passe 4655 m d'altitude et non pas 4800 comme je le dis sur la vidéo, faut toujours que j'en rajoute.


    Murgab

    Comme à chaque nouveau pays, il nous faut de la monnaie locale ici cela sera le somoni. Murgab est la première ville (gros bourg), certains la qualifieraient de pittoresque, pour notre part nous ne succombons pas à son charme. Est-ce dû au taux de change super élevé fait à l’hôtel, les banques sont fermées ou au fait qu'à de nombreuses reprises des enfants nous demandent de l'argent. 
    L'étrangeté de la rue commerçante, les boutiques faites avec de vieux containers. Malgré la gentillesse des vendeurs nous avons hâte de repartir.




    Le plein d'essence sera fait de manière surprenante.



    Nous n'irons pas bien loin, la vallée de Madian nous accueillera pour la nuit. Le lendemain, nous irons marcher un peu, histoire de voir les sources chaudes. 
    Nous n'avons pas envie de traverser dans le cour d'eau nous ferons demi-tour.






    Nous dépasserons pour la 2ème fois en 2 jours le même cycliste, comme quoi notre allure est tranquille. D’arrêts photos/visites nous arriverons en fin de journée au lac de Yashilkul. 




    Nous installons le campement pour la nuit sur la petite plage.
    Nous sommes à l'endroit le plus froid du Tadjikistan (moi je trouve qu'il y en a beaucoup d'autres), c'est surement pour cela qu'au réveil nous avons la mauvaise surprise de voir de la glace dans la cellule. Oups, pas envie de sortir du lit.


    Nous traversons le village de Bulunkul à l'heure de la récréation. 



    Nous allons à leur rencontre, visite de l'école et eux de Faré-Night. Ils seront très attentifs en découvrant le livret sur notre région fait par les enfants de périscolaire de Champlain. Encore un excellent moment de partage. 



    Sur leur conseil nous irons nous perdre dans les montagnes environnantes.




    La vallée de Wahkam.

    Le col de Karghush est rude, heureusement nous ne sommes pas en vélo. Après le poste de contrôle, la piste qui longe l'Afghanistan nous offre un décor merveilleux.





    Nous mangerons de temps à autres dans les homestay qui accueillent généralement les vélo-touristes, nombreux dans cette région.



    Il nous sera difficile de décoller tôt le matin, car les salutations des éleveurs se succèdent. La gentillesse des Tadjiks nous fait oublier nos déconvenues du passage de douane.





    Temple bouddhiste de Vrang est l'unique vestige de la religion bouddhiste dans la région.




    Nous rencontrerons de nombreux cyclotouristes souvent français, nous partagerons avec eux des discutions entre autre avec Antoine et Stéphane. Aujourd'hui en visitant le Fort de Yamchum construction défensive du 12ème siècle, nous faisons la connaissance de Noémie, Adam et Constantino.

     


    La vue est somptueuse.



    Nous les invitons à partager notre déjeuner et comme le temps se gâte, tout le monde embarquent dans Fare-Night pour la descente. 



    Ce n'est pas le tout, on poursuit notre chemin.









    La vallée de Jeyser.

    Laurent n'est pas en forme, nous attendrons demain pour effectuer la très agréable rando dans la vallée de Jeyser.












    Nous nous dirigeons vers Kala-i-Khumb avec à bord un nouvel auto stoppeur, un colosse russe. Andreï se faufilera tant bien que mal à l'arrière de Fare-Night. Il est ravi de nos nombreux arrêts photos, peut-être un peu moins du long moment de discussion en français avec Manon et Paulo.



    Nous ne nous lassons pas de la vue sur l'Afghanistan et assisterons au dynamitage de la montagne pour l'aménagement d'une route. Les normes de sécurité ne sont pas européennes.










    Après avoir déposé Andreï, nous décidons de rejoindre Dushanbé pas la piste nord. Les paysages sont toujours superbes, 285 km nous séparent de la capitale. Nous avons hâte de connaitre le verdict pour le visa turkmène, nous allons donc rouler de longues heures pour y arriver au plus vite.





    Nous ne dormirons pas n'importe où ce soir.





    De nombreux locaux ont fait route avec nous. Nous prenons rarement des photos d'eux. Ce monsieur est trop ... beau, je n'ai pas pu m’empêcher de lui demander l'autorisation d'en faire une.




    Dushanbé

    Mardi après midi nous arrivons sur Dushanbé, nous allons directement à l'ambassade du Turkménistan. Le service visa sera ouvert seulement demain matin.
    Au tour de l'ambassade ouzbek, nous voulons la confirmation des frais de passage en douane s'il y en a. Aucune envie de réitérer la même scène qu'au passage de la dernière frontière. Leur réponse sera fausse car aucune taxe nous sera demandée, d'après eux il y en a une de 50$.
    Maintenant nous filons au consulat de France. Accueil chaleureux par le 1er secrétaire, il s'arrangera à faire faxer par l'ambassade de France de Tachkent une lettre de protection qui en cas de rencontre avec des policiers gourmands ouzbeks peut être utile. Nous devenons prévoyants...

    Nous cherchons un bivouac hors de la ville, n'en trouvant pas nous retournons proche de l'ambassade turkmène pour y aller au plus tôt demain matin.
    Nous nous installons devant la maison familiale de Bakhtior. Il viendra à notre rencontre et toute la famille nous recevra pendant 2 jours avec une énorme gentillesse, un grand merci à vous.
      




    Allez, je lève le suspens. Youhou!!! Nous avons nos visas transit de 5 jours pour rejoindre l'Iran. On plane, c'est presque aussi bon que de gagner au loto. Nous pouvons maintenant aller visiter la ville le coeur léger.










    Nous irons passer nos derniers jours tadjiks au Fann montagne et au bord du lac.
    Nous ne vous dirons pas que nous avons eu une énorme frayeur en roulant de nuit. 
    L'appel du ventre vous connaissez??? 
    Par l'odeur alléché des grillades, nous nous arrêtons dans un joli petit restaurant. Ils seront un peu long dans le service du coup, après avoir diner nous reprenons la route de nuit. Je ne sais trop comment nous avons réussi à passer... nous tournons sur la gauche pour aller au plus vite dormir sur un parking. Le camion qui nous suit pense qu'on lui fait signe de passer et réussit à nous doubler, après une embardée Laurent accélère pour traverser dans son rétro il voit la remorque du semi se mettre en travers sous l'effet du freinage car il s'était mis aussi en tête de doubler. Pour ma part je l'entend seulement mais vois un camion qui arrive en sens inverse sans feu. On se retrouve blêmes et indemnes sur le parking. Un jeune militaire se trouve dans une cahute, il est désolé mais nous ne pouvons pas rester là sinon il aura des problèmes. Nous prenons quelques minutes pour récupérer, puis retraversons la route. 
    Dans quelques kilomètres nous vaincrons le fameux tunnel de la mort. Il n'y a aucun système de ventilation, cela le rend irrespirable et on avance dans un brouillard de pollution.


    Afin de quitter cette route infernale, nous dormirons le long d'un ancien entrepôt désaffecté. A notre réveil, le voisin nous invite à déjeuner, nous repartirons avec des pommes.


    Nous passerons les 2 prochains jours à la farniente ...








    Seulement 2 semaines ici et pourtant nous avons l'impression que le temps s'est arrêté.
    Nous nous répétons mais nous avons été extrêmement touchés pas l’accueil et les paysages.


    Notre jeu :

    Quelle est la particularité de ce drapeau?
    Pour ceux qui sont déjà venu au Tadjikistan (j'ai les noms) merci de laisser la chance aux autres et de na pas aider vos conjoints, enfants, chats, chiens...



    Merci, vous avez été nombreux à participer. 
    Lors de la célébration de son vingtième anniversaire de son indépendance. Ce drapeau fut hissé en haut de l'immense mat à 165 m, trônant au milieu de la ville.

    Bravo Boboss tu as été le plus rapide. Voici ton joli souvenir du Pamir. Nadia ne pourra plus se plaindre d'avoir les pieds froids.


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